Ces dernières années, le marché des salles blanches s’est considérablement développé. C’est notamment le cas dans le secteur de la fabrication des circuits intégrés. Ces derniers constituent des composants électroniques indispensables pour de nombreux appareils. Mais pourquoi une salle blanche est nécessaire dans l’industrie des semi-conducteurs ? Voici quelques éléments de réponse à retenir.
Une salle blanche respecte des règles d’hygiène strictes
La fabrication des circuits intégrés dans l’industrie des semi-conducteurs nécessite un niveau de propreté optimal. La moindre trace de saleté ou de poussière peut détériorer les produits fabriqués. Étant de très petite taille, les différents objets manipulés sont alors très sensibles. Toute contamination peut entraîner une modification de leurs propriétés électriques. Vous pouvez cliquer sur le lien découvrir quelques-uns des produits phares utilisés dans la fabrication de circuits intégrés.
Une salle blanche respecte alors des normes d’hygiène et de propreté accrues. La présence ainsi que la concentration de toute particule ou substance nocive y sont grandement contrôlées. C’est également un espace de fabrication ou le niveau d’empoussièrement est faible. Une salle blanche est aussi soumise à une atmosphère, une température et une humidité bien régulées. Cela permet de garantir une salle entièrement stérile et saine et de protéger les divers composants.
Les utilisateurs de la salle blanche portent des tenues adaptées
La fabrication des circuits intégrés passe notamment par la manipulation de différents objets ou composants électroniques. En plus du cadre sain et stérile, une salle blanche impose aussi le port de tenues adaptées aux utilisateurs. Ainsi, les hommes et femmes autorisés à y accéder se vêtissent d’une combinaison adaptée pour la fabrication de circuits intégrés. La tenue vestimentaire complète intègre aussi :
- des gants ;
- une cagoule ;
- une protection pour les souliers.
L’accès à la salle pour tout individu s’opère uniquement une fois qu’il est revêtu de la sorte dans un sas prévu à cet effet. À l’intérieur de la salle blanche, les utilisateurs autorisés n’ont de contact qu’avec les divers matériaux de travail.
Les virus intérieurs ne sortent pas
Le premier mode de fonctionnement d’une salle blanche pour la fabrication de circuits intégrés constitue le fonctionnement en surpression. Celui-ci consiste à interdire l’entrée à tout polluant pouvant altérer les différents composants électroniques manipulés.
La salle blanche possède aussi un autre mode de fonctionnement en dépression dont le but est d’empêcher les virus ou bactéries de sortir du laboratoire de fabrication. De cette manière, la salle blanche participe à protéger l’environnement extérieur avec un filtre absolu purifiant l’air entrant et l’air sortant.